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    VOICI UN POINT SUR L'EDITION 2015 (en 2 dossiers)

    Rappel : Vacances d’été 2007, autour de Rogo Koffi Fiangor, quelques volontaires organisent au Togo ce festival de contes, de musique et des arts de la parole dont l’idée germait depuis longtemps déjà. Cinq jours dans plusieurs lieux, à raconter des contes et à les accompagner en musique et poésie.

    Et depuis, il y a eu d’autres éditions marquées à chaque fois par un événement typique, spécial. Nous avons eu plusieurs contributions – photos, vidéos, marionnettes, ouverture à l’international, participation des conteurs de la sous-région…

    Cette année, la nouveauté a été le baptême de la résidence d’activités  culturelles Gabité, maison de l’oralité, notre partenaire dans l’organisation des festivités depuis plusieurs éditions maintenant.

    Comme en 2014, le programme de cette 6ème édition 2015 s’est étendu dans trois lieux sur quatre jours du 4 au 8 septembre : Goethe-Institut de Lomé, la Cour royale du Chef Canton de Togblékopé et plusieurs interventions ont eu lieu à Agoé, dans les locaux de la Maison de l’oralité - Gabité.

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    Mobilisation - Moyens financiers et humains – Manifestations

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On avait prévu de faire simple, une année sur deux ! Afin de ne pas être trop submergés par trop de sollicitations inhérentes à un tel événement. Mais cette année 2015 qui se voulait soft nous a vraiment surpris par l’engouement des artistes et la qualité de leurs prestations.

    Côté financier deux apports ont suffi pour réaliser tout le festival. Celui personnel de l’initiateur RKF et le contrat avec le Goëthe Institut.

    Du coup, sur scène à l’ouverture du vendredi 4 septembre, il y avait un panel de 7 artistes : Souleman Laly venu du Bénin, François Moïse Bamba du Burkina Faso, Markus Soussoukpo, Allassane Sidibé, Rogo Fiangor. Pour couronner le tout, afin également de rectifier un impair de 2014, deux conteuses Fati Fousséni et Nafissa Songhaye.

    Une soirée riche en émotions diverses autour du thème inépuisable de la femme et de l’amour, distillée en filigrane tout au long des racontées jusqu’à la note finale qui répond à la question « Qu’est-ce que les femmes désirent le plus au monde ? »

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    Monsieur Edem Attiogbé, le directeur de l’Institut a réellement apprécié de lancer sa saison culturelle avec une manifestation aussi riche en couleurs à laquelle un public fidèle qui semble se faire désirer, surgit en grand nombre au dernier quart d’heure avant le début pour obliger l’organisation à rajouter des sièges !

    Le lendemain samedi 5 septembre le festival s’est déployée dans la Cour royale du Chef Canton de Togblékopé. Comme d’habitude, ce cadre on ne peut plus traditionnel donne à ce rendez-vous un caractère tout particulier avec son grand tamarinier, arbre à palabres aux immenses racines débordantes du sol et accueillantes. Cette fois-ci cela s’est confirmé par une implication très forte des notables malgré le deuil qui frappait l’un des leurs qui venait d’enterrer son épouse ce matin-là.

     

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    Chacun d’eux avait préparé plusieurs histoires pour répondre aux jeunes conteurs  – selon le contrat noué avec le Festival. Des chants nouveaux, des rythmes authentiques et des pas de danse capables de défier des chorégraphies très élaborées. Les réparties étaient vives et riches, volontaires et fécondes. Et pour une fois, le temps a été un mauvais arbitre, refusant de s’arrêter pour laisser à chacun l’occasion de raconter aussi longtemps qu’il l’aurait voulu. Plus d’un –surtout les organisateurs- sont partis de là frustrés de savoir que ces rendez-vous si rares ont pour vocation de nous jouer à la longue de mauvais tours : mémoires défaillantes, disparitions des anciens, perte des récits traditionnels ou savamment improvisés. L’éternel débat sur la nécessité d’un collectage en bonne et due forme.

     

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    Du dimanche 6 et mardi 8, toutes les activités se sont déportées sur Agoé où le Centre culturel Gabité – Maison de l’oralité avec pour commencer des gens de l’entourage immédiat, puis les gens du quartier, les acteurs, musiciens et autres intervenants, dans un décor artistiquement bien agencé… P1040549 P1020424P1020999P1050839P1030104P1060191P1060143P1020270P1030278P1020961P1020562P1020373

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avant de conclure ce dossier 1

    Misé gli looo, est un petit festival qui à cette 6ème édition montre assez bien les capacités qu’elle peut déployer par rapport aux objectifs fixés au départ à savoir inventorier, créer, collecter, sauvegarder histoires, contes et récits de notre patrimoine national, le peu que chacun peut faire à son niveau pour nourrir les générations présentes et futures.

    Nous avons apprécié une fois encore les racontées et les chants en langues nationales qui font l’objet d’âpres discussions et commentaires sur le choix des mots et la maîtrise du vocabulaire. Raconter en langue vernaculaire pour des conteurs habitués à le faire en français, nécessite une mise à niveau ne serait-ce qu’au niveau du lexique et du langage. Un petit stage doit être pensé dans ce sens car la difficulté est parfois amusante mais un peu trop répétitive.

    Autre élément non négligeable, constat des différentes éditions : comment recueillir plus souvent et mieux les histoires qu’offrent les notables ? Comment les encourager à le faire au-delà du rendez-vous annuel de notre festival ? Et aussi comment donner un écho à leurs prestations avec des montages audio et vidéo divers ?

    Tout ceci demande une organisation. Nous en sommes capables. Un budget. Et là, on bloque ! A qui s’adresser ? Qui peut sentir le besoin et le bien-fondé de cette opération de sauvetage de notre patrimoine et y accorder un appui, une allocation voire une substantielle subvention pour faire du bon travail professionnel ? Le défi est là avec des enjeux qui chaque jour nous font des pieds de nez avec l’affaiblissement de la mémoire des anciens ou leur disparition physique.

    Le dernier élément sur cette série de souhaits consiste à encourager et à mieux renforcer et conforter les femmes qui exercent ce métier. Non seulement les publics adorent les entendre raconter mais en plus elles peuvent porter la parole contée dans des lieux et sur des sujets où les hommes se sentiraient mal à l’aise ou tout simplement peu légitimes. Les femmes donnent c’est un fait, une valeur ajoutée au conte.

     

     

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      La suite de cette publication se trouve au dossier 2.

     Ouvrez-le : http://vacancesutilestogo.kazeo.com/edit/mise-gli-loo-festival-de-contes-et-musique-debut-septembre-2015-dossier-2/mise-gli-loo-festival-de-contes-et-musique-debut-septembre-2015-dossier-2,r2260424.html

     

     

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